Meeting between Ezra Behar &; Dr. Albert Einstein ----
on the Ward Line ship docked in Havana Bay, Cuba, on its way to New York ...
From left to right: Havana's dentist Carlos ...; Elsa Einstein; Dr. Abrahmson -
President of the Cuban Zionist Community; Dr. Albert Einstein;
Abraham Camioner; and Ezra Behar ...
this photo: courtesy of greatgrandson Dr. Ezra Bejar - San Diego, CA)
1 dec. 1929
1927
Maria Callas
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LOUISE BROOKS LIFE
Love 'Em And Leave 'Em - Famous Players-Lasky (Paramount) D- Frank Tuttle W- Townsend Martin, play by John V.A.Weaver & George Abbott Starring- Evelyn Brent, Louise Brooks, Osgood Perkins, Lawrence Gray, Jack Egan
Herzog, Dorothy. "Comedy Drama Film." Daily Mirror, December 6, 1926.
Empty Saddles - Universal D- Lesley Selander W- Frances Guihan, story by Cherry Wilson Starring- Buck Jones, Harvey Clark, Louise Brooks, Charles Middleton
The Gypsy dancer - Photos by Eugene Ritchie - 1926
La villa Poiret , à Mézy dans les Yvelines, est à vendre.
Construite dans les années 1920, la villa Poiret , à Mézy dans les Yvelines, est à vendre. C'est le nouvel épisode d'un destin contrarié.
Qui veut acquérir une des villas conçues par l'architecte Robert Mallet-Stevens, star du mouvement moderne? Depuis peu, celle imaginée début des années 1920 pour le grand couturier Paul Poiret, dont on dit qu'il libéra les femmes du corset, est à vendre. Située sur une colline donnant sur la vallée de la Seine, la villa Poiret s'impose de loin, longue construction blanche dont les pièces, sur trois niveaux, sont comme déboîtées. Le bâtiment, fiché sur un socle, s'organise autour d'un patio, présente des angles droits, et de larges fenêtres - marque de fabrique de ce mouvement architectural. Avec ses pontons circulaires, la villa a des allures de paquebot. Elle se termine sur un belvédère. Là-haut, le regard porte jusqu'à Paris.
La villa a eu, comme souvent pour ces maisons hors norme commanditées par des hommes de goût, un destin mouvementé. Elle faillit même tomber en ruine et être rasée. En 1921, Paul Poiret, qui a trois enfants, veut faire construire une maison de campagne. Il songe tout d'abord à faire appel à l'architecte Auguste Perret, puis se tourne vers Mallet-Stevens, bien que ce dernier n'ait jamais construit de villa. Le chantier débute en 1922. Mais, un an et demi plus tard, il est à l'arrêt, faute d'argent. Fin 1929, la maison de couture Poiret fait faillite et la villa reste inachevée. C'est la comédienne Elvire Popesco qui la rachète en 1933 et l'achèvera après guerre ; Elvire Popesco l'habitera jusqu'à sa mort en 1985. Commence alors une nouvelle période troublée pour cette villa.
Au fil du temps, elle se dégrade, l'État pense la reprendre, puis décline, avant de l'inscrire à l'inventaire des monuments historiques. Elle est vendue à un homme d'affaires, Sidney Nata, en 1989, qui veut constuire des villas-manifeste de l'architecture moderne sur les terrains environnants. En 2006, les époux Brun, amateurs d'Art déco, finissent par l'acquérir. Ces derniers l'ont restaurée et lui ont redonnée du lustre. Ils s'apprêtent aujourd'hui à quitter la région et ont confié à l'agence immobilière Patrice Besse le soin de trouver un acquéreur. La villa est donc de nouveau dans le circuit, comme ont pu l'être les hôtels particuliers des années 1920 construits par l'architecte à Boulogne-Billancourt ou à Paris (XVIe) .
Mais qui dit marché privé, dit prix exceptionnel. Bien que considérée comme symbolique du patrimoine du XXe siècle - et donc digne d'intérêt pour le grand public -, la villa Poiret est désormais hors de portée financière pour l'État. Deux autres grandes maisons comparables de Mallet-Stevens sont tout de même dans son giron. À Croix, dans le Nord, le ministère de la Culture possède l'immense villa de l'industriel du textile Paul Cavrois, construite en 1927. À Hyères (Var), il est propriétaire de celle commanditée par Charles et Marie-Laure de Noailles. La première est en plein travaux et devrait ouvrir progressivement au public entre 2012 et 2013. Vide, elle sera en partie remeublée. La seconde a été transformée en centre d'art contemporain.
Source: Lefigaro.fr
Paris est une fête... un Hommage à Paris et aux années 20
Le roman "Paris est une fête", souvenirs tendres et joyeux de l'écrivain américain Ernest Hemingway relatant son séjour dans la capitale française dans les années 1920, connaît un irrésistible regain de popularité depuis les attentats de vendredi.
Le livre de l'auteur de "Pour qui sonne le glas" s'arrache dans les librairies parisiennes. Des exemplaires sont déposés entre fleurs et bougies devant les vitres criblées de balles d'un des bars visé par les jihadistes.
On le trouve aussi déposé devant le Bataclan. Pendant la minute de silence lundi, de nombreuses personnes tenaient le livre à la main. Les libraires ne cessent de réclamer qu'on les approvisionne, affirme David Ducreux, attaché de presse de Folio qui publie le texte de l'écrivain américain.
Une partie de l'émission littéraire "La grande librairie", diffusée jeudi sur France 5, sera consacrée à "Paris est une fête" (The Moveable Feast), publié en 1964, trois ans après le suicide de l'écrivain.
Le témoignage de Danielle, une septuagénaire interrogée lundi par BFM TV, a lancé l'intérêt pour ce livre. "C'est très important de voir, plusieurs fois, le livre d'Hemingway, 'Paris est une fête', parce que nous sommes une civilisation très ancienne et nous porterons au plus haut nos valeurs, et nous fraterniserons avec les 5 millions de musulmans qui exercent leur religion librement et gentiment et nous nous battrons contre les 10.000 barbares qui tuent, soi-disant, au nom d'Allah", avait-elle dit.
Ses propos avaient été aussitôt relayés massivement sur les réseaux sociaux. "Paris est une fête" se classait mercredi en tête des ventes de biographies sur le site d'Amazon. Le livre est actuellement en rupture de stock chez le géant américain de la distribution en ligne. D'habitude, les libraires vendent 10 exemplaires du livre d'Hemingway par jour. "En ce moment, c'est 500", a confié M. Ducreux. Alors que 8.000 exemplaires de "Paris est une fête" sont vendus en moyenne chaque année, l'éditeur a prévu une réimpression de 15.000 exemplaires de l'ouvrage
Cet engouement rappelle celui qu'a suscité le "Traité de la tolérance" de Voltaire, en janvier dernier après l'attentat contre Charlie Hebdo. Comme pour "Paris est une fête", Folio avait dû procéder à une réimpression du livre du philosophe après avoir vendu 120.000 exemplaires.
"Paris est une fête" peut se lire comme un hommage à une ville, celle des années 1920, vibrante de culture. On croise les artistes qui fréquentent alors le quartier de Montparnasse, on rencontre la collectionneuse Gertrude Stein, le poète Ezra Pound, James Joyce... "Tel était le Paris de notre jeunesse, au temps où nous étions très pauvres et très heureux", écrit Hemingway . "Paris valait toujours la peine, et vous receviez toujours quelque chose en retour de ce que vous lui donniez".